Enseignement secondaire (collège) : pour en finir avec la fatalité
Posté par nancybaranes le 5 janvier 2008
« C’est quoi le pire entre avoir un bras en mousse ou 50 canards qui te suivent jusqu’à la fin de tes jours ? »
Vous connaissez tous ces questions idiotes dont on a même fait un livre, et qui n’appellent pas de réponse, sinon le sourire. Et bien, si l’on prend la situation d’un nouveau collégien à Monaco ou plutôt celle de ses parents qui doivent choisir son établissement, on se retrouve à peu de choses près dans le même cas de figure, le sourire en moins.
Pour comprendre un peu plus clairement la situation, il nous faut au préalable présenter les choix qui s’offrent aux parents de ce jeune élève de 11 ans. La structure monégasque est à cet égard très simple puisqu’il n’existe à l’heure actuelle qu’une alternative : l’enseignement public avec le collège Charles III et l’enseignement privé catholique sous contrat avec le collège François d’Assise Nicolas Barré.
Au niveau des résultats des établissements et donc, à priori, de la qualité de l’enseignement, rien à redire puisque les résultats au brevet des collèges sont plutôt bons. Cette dimension ne semble donc pas discriminante.
Quels autres critères sont alors déterminants ? La laïcité de la formation reçue ? Le positionnement géographique ? Les dérogations éventuelles ? Les équipes pédagogiques ? Les aménagements d’emploi du temps ? Les moyens financiers ? Plusieurs combinaisons sont possibles, et ces éléments rentrent certainement pour une large part dans la décision définitive.
Mais quel que soit votre choix, votre enfant ne bénéficiera pas des conditions d’enseignement et de vie scolaire que l’on pourrait qualifier d’optimales.
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